La ciste voyageuse #40

Cachée le 26 mai 2008 par Barfla
Découverte le 28 mai 2008 par Gégé80

L'énigme:

Je ne sais si l’on y soigne les midinettes quinquagénaires…
Toujours est-il que notre Voyageuse (encore sonnée par son aventure pyssoise) se rendit en ce saint lieu.

Trouvant cependant plus élégant de ne point déranger Anne et Patrick, elle partit faire le tour de l’église.



Les indices très précoces




La solution de Barfla:

Pour cette Voyageuse, j’ai voulu rendre hommage (et faire un peu de pub) aux créateurs du Sanctuaire des hérissons à Fouencamps : Anne Burban et Patrick Fingar.


Ils agissent bénévolement pour accueillir, soigner les hérissons blessés, malades, en danger.

Ils ne comptent ni leur temps ni leur argent, ne bénéficient d’aucune réelle subvention.

Leur objectif n’est pas de créer un Zoo des hérissons mais de venir en aide aux bêtes malheureuses, de les soigner, et une fois qu’elles sont rétablies de les réinsérer dans leur espace naturel.


Ils ne conservent que les hérissons gravement handicapés qui ne pourraient manifestement pas survivre dans la nature, et cherchent alors à les placer dans des « familles d’accueil ».


Hérisson... cela m’a évidemment fait penser à une récente découverte littéraire :

L’élégance du hérisson de Muriel Barbery (cf. le rébus),

qui raconte les aventures d’une concierge quinquagénaire, Renée, se prenant à rêver d’amour vers la fin (très émouvante) du roman.

Elle se qualifie alors elle-même de « midinette quinquagénaire. »


J’ai évidemment pensé à Sibiville en rédigeant mon énigme, non qu’elle soit une midinette quinquagénaire (puisque l’âge ne convient pas…), mais parce qu’elle a fait allusion à ce roman sur le forum.


Le reste de l’énigme coulait de source,

ainsi que j’ai pu le constater par le décryptage express par Nysrep62 puis par Gégé80 et Grandquick.

Bravo à tous les trois !


Le récit de gégé80:

Au premier abord, je ne sais trop pourquoi, j'ai tilté sur midinettes et j'ai pensé à "chez Laurette" de Delpech et donc à Sailly-Laurette mais cela ne collait pas avec le reste.
C'était pourtant sympa !

Et puis, j'ai cherché sur Google "Anne Patrick Somme" et la deuxième page de résultat m'a interpellé : le sanctuaire des hérissons", le voilà le saint lieu !
Fouencamps: j'ai trouvé une photo de l'église qui semblait correspondre au style de celle de la cache.



Restait à confirmer avec le reste de l'énigme.
Commençant à connaître un peu le style de Barfla et ses allusions littéraires, je me doutais bien qu'il y avait quelque chose à chercher de ce côté.

Je cherche donc" midinette" sans résultat immédiat puis "hérisson".
Et voilà "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery
"'Je m'appelle Renée,j'ai 54 ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle …."
Tout collait même "encore sonnée"

Je pensais bien attendre un peu pour laisser le temps au temps.
Je savais bien que Nysrep avait trouvé mais qu'il ne se déplacerait pas dans l'immédiat.

Mais Barfla a mis rapidement des indices trop révélateurs.
Donc, je me suis dit "Ne sois pas trop altruiste, Gégé, vas-y !"
J'ai donc sorti la Voyageuse de son sanctuaire et les hérissons avaient gratté le solitaire: gain 2 €


Merci Barfla pour cette énigme littéraire et écologique

La ciste voyageuse #39

Cachée le 16 mai 2008 par Gégé80
Découverte le 24 mai 2008 par Barfla

L'énigme:

La Voyageuse a laissé cette étrange missive.
"J'ai voulu trouver le repos dans cette commune.
J'y ai rencontré le maire qui m'a dit :
- Je suis persona non grata à la préfecture et aussi dans les sous-préfectures et pourtant, un quart des communes du département me font confiance.
- C'est à n'y rien comprendre !
- Mais toi, tu es la bienvenue !
Je décidais quand même de partir de ce village bien singulier.
P.S: avant de partir vers une autre localité, le maire m'a confié qu'il viendrait bien avec moi car il s'y sentirait bien entouré. Je suis au pied de la chapelle sur la route de mon ami mais je m'ennuie. Venez me chercher.
Votre dévouée Voyageuse "

Les indices:





La solution de gégé80:

Au départ, j'avais prévu de vous faire aller à Y.

Les noms de la préfecture Amiens et des sous-préfectures (Abbeville, Montdidier, Péronne) ne comportent pas la lettre Y
Et à peu prés 25% des communes de la Somme ont un Y dans leur nom.
La Voyageuse y est la bienvenue car Y dans son nom!
Le village est bien singulier, son nom étant réduit à une simple lettre
Le premier indice "Voyelles" de Rimbaud pouvait mettre sur la piste.(bien qu'il ne parle pas du y)
Sibiville a décanté la situation en parlant des ypsiloniens (habitants de Y)

Faire trouver Y était relativement simple.
Il fallait donc pimenter l'énigme.J'ai donc trouvé le village de Pys.
Le post-scriptum était donc fondamental
Y est maintenant bien entouré par le P et le S, ce qui était suggéré par P.S !!!!!!
J'ai bien précisé que la solution était littérale, à prendre au pied de la lettre.

Arrivé à Pys, on trouvait rapidement la chapelle sur la route de Miraumont (mon ami !!!)



Sibiville a trouvé la solution à peu près en même temps que Barfla qui a pu se déplacer rapidement.
Bravo à tous les deux.

Les aventures de Barfla:

A dire vrai, l’énigme m’a paru au début d’une simplicité enfantine :
deux minutes de réflexion et le village d’Y m’est apparu
(il faut dire que Gégé80 en avait disséminé plus d’un dans son texte).

Enfin une énigme aisée ! me suis-je dit.

Naïvement.
Bêtement.

Si le point de départ était donné, la suite se corsait :
impossible de trouver la moindre chapelle en brique dans les villages avoisinant Y.

D’où une grande perplexité :
j’ai alors pensé que le point de départ était peut-être faux, c’est vrai qu’il n’intégrait pas le maire dont parlait explicitement l’énigme.
Je me suis donc procuré la liste des maires de la Somme et l’ai parcourue, reparcourue, cherchant un nom qui puisse être représenté dans ¼ des communes, mais pas à Amiens ni dans les sous-préfectures.
Le nom de M. Saint, maire de Saint-Ouen retint mon attention :
il y a beaucoup de noms de communes de la Somme contenant le nom saint : je n’ai pas compté (je pense maintenant que cela ne fait quand même pas ¼).
Un coup d’œil sur la carte pour trouver l’autre village, celui où le maire se « sentirait bien entouré » et une possibilité :
Bettencourt-Saint-Ouen, dans la vallée de la Nièvre chère au cœur du concepteur.

C’est alors que j’ai cherché une chapelle entre Saint-Ouen et Bettencourt :
pas grand-chose sur la carte, si ce n’est un cimetière.
Peut-être s’agit-il d’une petite chapelle funéraire, me suis-je dit ; et hop, en voiture !

Las, que dalle, des tombes, oui, des dalles (funéraires), oui, mais de chapelle pas la moindre.
Bredouille et perplexe.

Je ne voyais plus où chercher.
Je me souvins alors du vieil adage ouzbek : «Qui veut devenir un homme fort, se rend au forum. »
Et là, des indications apparurent :
Rimbaud et ses voyelles et un étrange P.S.
Reprenant la liste de mes maires, je cherchai un nom contenant un u (seule voyelle n’apparaissant pas dans le nom des préfecture et sous-), j’aurais bien aimé trouver un M. Hue… Mais il devait avoir rendu son tablier.

C’est alors que Gégé fit la remarque sur Voyelles : 5 ou 6 .
On revenait donc à Y, ce qui fit bondir Sibiville (Oh ! la remarque sur Alois, qui a d’ailleurs perdu sa hache au passage !).

Gégé ayant affirmé qu’il s’agissait bien d’une vraie chapelle, je repris ma carte et ma perplexité…
La délivrance ne vint qu’avec l’indication de la distance : 30 km.
Un coup de compas, une observation attentive de la carte, tout en conservant présent à l’esprit le P.-S. et une Illumination (presque rimbaldienne) : PYS.
Assurément, le Y y est bien entouré, étroitement serré par le P.-S. !

Et là, merveille, me dit ma carte, une chapelle en brique !


Plus aucun doute donc.
Sur place, le village semble endormi

et la petite chapelle est bien isolée, la ciste m’attend fort sagement sous une pierre moussue.
Quant au Solitaire,


Il n’était pas gagnant. Ce sera pour la prochaine !

Merci à Gégé80 pour cette énigme qui m’a bien baladé,
merci aux participants au forum qui ne manquent pas d’humour,
merci à Nysrep62 de nous héberger dans ce blog !

La ciste voyageuse #38

Cachée le 13 mai 2008 par Aline379
Découverte le 16 mai 2008 par Gégé80

L'énigme:


La ciste est partie rendre visite à son 15ème ami l'Ours Brun,
triste depuis ce 4 juin où plusieurs de ses frères ont disparu.
Pour l'histoire ,la ciste et son ami se sont rencontrés le 6 juin 1998, lors de l'hommage à ses frères
.


La solution d'Aline379:

La ciste voyageuse était à Yonval

Le récit de Gégé80:


J'avoue que j'ai eu bien du mal à trouver la solution.
J'ai été obnubilé par l'ours brun.
J'ai eu beau chercher et rechercher, pas de piste.
L'histoire de petit ours brun m'aurait bien plu mais qu'aurait-il fait dans cette galère ?
Ensuite, les dates n'ont rien donné de tangible.
J'ai bien recherché hommage, commémoration mais rien.
Ayant fait mon service militaire, il y a déjà quelque temps, le 15ème aurait du faire tilt à un moment ou un autre.

Puis est venu l'indice.
Quelques recherches sur les pin's puis insignes (et c'est à ce moment que j'ai fait le lien avec l'armée !) m'ont fait trouver cet insigne du 15ème Régiment d'Infanterie Alpine




Une recherche sur ce régiment m'a conduit à cette page :


Une dernière recherche m'a fait trouver la plaque commémorative située sur la route menant de
Bienfay à Yonval et qui a été inaugurée le 6 juin 1998.

Restait à aller chercher la Voyageuse en espérant que je ne serais pas devancé.


En effet, je pensais que Sibiville était sur la bonne piste et que le dernier indice, ainsi que la photo retouchée que j'avais" imprudemment" mise sur le forum seraient le révélateur pour tous.





Merci à Aline pour cette belle énigme très bien conçue.

Le morpion était perdant

La ciste voyageuse #37

Cachée le 02 mai 2008 par Sibiville
Découverte le 12 mai 2008 par Aline379

L'énigme:

La Voyageuse vient de terminer la lecture du roman policier que lui avait confié Lyra.
Abandonnant la littérature policière,elle se tourne vers la poésie et tombe sur un chant,retrouvé par un des grands chantres de l'unification allemande,francophobe convaincu et acharné !!! Etonnant,non?
Poussée par la curiosité,elle décide de se rendre là où se déroulèrent les faits qui servirent d'inspiration au poème.
Elle lit,tout en vous attendant,au pied de la haie à droite de la chapelle.


La solution de Sibiville:

Je tenais à placer la Voyageuse à Saucourt en Vimeu,célèbre pour la bataille qui y opposa en 881 le roi Franc Louis III aux Vikings .
Je ne voulais pas évoquer immédiatement cette bataille .....
Trop facile ,pensais-je ?


Donc trouvons un biais !!

Cette bataille gagnée par Louis a été relatée dans un poème du 9ème siècle intitulé "Ludwigslied" et transcrit sur le même feuillet que le Cantilène de sainte Eulalie considéré comme le point de départ de toute anthologie de la poésie française.


Mais je ne pouvais, non plus, évoquer Eulalie et Louis car les recherches menaient rapidement au Ludwigslied et Saucourt.


Donc je suis partie sur l'histoire du poème : découvert en 1672 à l'abbaye de Saint Amand,il ne fut retrouvé qu'en 1837 à la bibliothèque de Valenciennes par l'horrible Heinrich Hoffmann von Fallersleben .
Ce Fallersleben ,poète ,écrivain,philosophe, mais surtout francophobe acharné,est resté célèbre comme auteur des paroles de l'hymne allemand "Deutschland über alles( à noter que depuis la fin de la 2ème guerre mondiale seule la 3ème strophe est chantée ,les 2 autres étant interdites , c'est dire !!!!)


Il ne restait plus qu'à placer la Voyageuse auprès d'une des deux chapelles de Saucourt dont une à l'extérieur du village .


J'ai choisi .....Et Aline a trouvé .


Le récit d'Aline379:

Au début,cette ciste me parlait plutôt chinois....enfin allemande!

Partie d'abord sur une mauvaise qui m'a emmené vers Nampont ....J'ai décidé de reprendre à zéro!

Un grand chantre de l'unification allemande....calme plat...francophobe....pfff...toujours rien...

A force de frappe dans tout les sens,je découvre August Heinrich Hoffman connu sous le nom Hoffman von Fallersleben,professeur et écrivain (il a écrit l'hymne national allemand en 1841)...francophobe,pour lui la France était coupable d'avoir abattu le Saint Empire romain germanique...


Hoffman découvre en 1837,la Séquence de Sainte Eulalie (premier texte écrit en français),texte qui fut écrit pour être chanté, daté de 880-881.
Un passage du texte est dédié au Roi Louis XIII pour sa victoire à la bataille de Saucourt...

Eurêka!!!!!


Me voici partie à la recherche de la chapelle de Saucourt,


et là bien à l'ombre de la haie ...


Madame la ciste!

La ciste voyageuse #36

Cachée le 02 mai 2008 par Lyra.
Découverte le 06 mai 2008 par Sibiville

L'énigme:

Je n’oublierai jamais ce 2 mai, il y a de cela bien longtemps, la mort de mon patron.
Que lui reprochait-on, sa nationalité, ses conquêtes, sa popularité ?
La foule était nombreuse. On le porta en ce lieu ami pour lui rendre hommage.
Le puissant commanditaire de son assassinat était tranquillement rentré chez lui dans sa magnifique demeure à une demi-lieue gauloise de là.
Pour moi, la roue tournait, mais pas celle de la fortune.
J’avais peur. Pour fuir l’agitation et noyer mon chagrin, je me cachai à mi-chemin dans ce noble endroit.
Un bond et j’étais de l’autre côté de la frontière...

La solution de Lyra. :

Genèse d’une voyageuse


Ayant vécu toute mon enfance près d’Aumale, j’allais souvent en compagnie de mes grands-parents me promener au bord des étangs de Neuville-Coppegueule, paysage de verdure cher à mon cœur.

Plus tard, tricoteuse invétérée, je me rendais à la Bergère de la Bresle, magasin de laine situé dans l’ancien moulin de Saint-Germain-sur-Bresle.

Je suis aussi une grande lectrice de romans policiers, en particulier les Mary Lester de Jean Failler, romancier breton dont je conseillerais volontiers La mort au bord de l’étang.

Je me suis dit qu’il serait amusant, et original, de rédiger une énigme sous le modèle du roman policier, voilà pour le meurtre du patron.

Ensuite, tout découle d’une recherche sur Saint Germain :

Un texte connu sous le titre Vie de Saint Germain de Grande Bretagne, dit Saint Germain à la Rouelle et Saint Germain d'Ecosse ou l'Escossoys nous apprend que ce personnage Germanus (Germain), jeune breton ordonné prêtre par Saint Germain d'Auxerre, en Ile de Bretagne, se décide à passer en Gaule, aux environs de 448. Il arrive semble-t-il au port de Direth (auj. Diélette), près de Flamanville, dans le Cotentin. Là, il fait la rencontre d'un préfet nommé Maximien dont il devient ami. Il reste dans ce pays trois mois, occupé à évangéliser et à convertir la population au christianisme, avant de s'en retourner dans l'Ile.

Décidé à oeuvrer en Gaule, il passe à nouveau et aborde cette fois-ci en un lieu nommé Mogdunum / Magdunum, site non encore identifié, et se dirige vers le cours moyen de la Bresle. Voici ce qu'en dit son biographe, Dom Laporte :

" Sur cette rivière, qui séparait la Lyonnaise des Belgiques, les autorités gallo-romaines avaient installé plusieurs hommes de guerre francs ; l'un d'eux nommé Sonnhard « fort par le Soleil » avait reçu son lot sur la rive droite, au confluent de la Bresle et du Liger, sur lequel il avait bâti le pont qui a fait donner son nom au village de Sénarpont. A une lieue et demie en amont, et sur la rive gauche, l'ancienne agglomération gauloise de Vieux-Rouen, assez importante par sa situation était tombée dans le lot du Franc Chuchobald connu aussi sous le nom de Hubaud, qui a laissé une mémoire funeste jusqu'à Aumale.

Saint-Germain avait sans doute installé son quartier général dans les éclaircies de cette vaste forêt, et poussait ses raids pacifiques vers ces cantonnements, et ceux d'autres Barbares leurs voisins. Il s'était fait, sinon un converti, du moins un ami, de Sonnhard; mais Hubaud, excité peut-être par les païens gallo-romains, s'était montré intraitable, et St Germain lui ayant bien probablement reproché avec la vigueur apostolique des hommes de sa race, des actes de violence et d'impudicité, s'était vu interdire Vieux-Rouen sous peine de mort. Les nouveaux occupants barbares n'hésitaient pas à usurper sur leurs domaines les droits de justice, comme le faisait déjà l'aristocratie gallo-romaine..."


Ce qui devait arriver arriva ! Germain est assassiné sur ordre de Hubaud, à proximité du Vieux-Rouen, le 6 des Nones de Mai ( = 02 mai ) de l'an 480. Son corps est transporté sur le domaine de Sonnhard, son ami, et enterré en bordure de la route de Beauvais à Eu, c'est à dire sur le site actuel de Saint-Germain-sur-Bresle.

Un peu à l’est (à un bon kilomètre, soit une lieue gauloise) de Saint-Germain-sur-Bresle se trouvent dans le hameau de Brétizel les ruines du château du tyran Hubault où je pensais mettre la ciste au départ. Mais ces ruines de l’autre côté de la Bresle, donc en Seine-Maritime !

Me baladant dans les environs, je trouvai le site de l’ancien Moulin Lecomte (d’où la roue qui tourne, mais pas celle de la fortune vu l’état actuel du Moulin ; d’où le noble endroit : Lecomte, le comte), entre les ruines du château et le village de Saint-Germain, site bien isolé, où mon effrayée Voyageuse pouvait aisément noyer son chagrin (puisque le moulin est au bord de l’eau)…

Bravo à Gégé80 qui une heure après la mise en ligne de l’énigme avait déjà tout découvert : on ne fait pas plus rapide !

Pour les autres chercheurs, j’ai pensé qu’une image d’un brave Ecossais serait un bon indice (vu les origines de saint Germain.)

Et bien vite Sibiville et Aline 379 se sont manifestées… mais dans la course c’est Sibiville qui l’a emporté ! Bravo à toutes et tous !


Sibiville raconte:

Gaulois , gauloise ? un méchant et un gentil ?

La Gaule picarde regorge de méchants et notamment un certain Aetius qui a assassiné à tour de bras , s'est fait assassiné et dont l'assassin à son tour est occis !
Mais rien ne collait avec un gentil venu de je ne sais où .

Ah! il est écossais , et là je trouve le moine Saint Fursy évangélisateur écossais , il est mort vilainement mais sans précision et à Lesboeufs ,là où il est mort , on n'en fait pas grand cas .
Donc attendons notre Gégé et sa solution .

Et la gentille Lyra précise que c'est une histoire de mon coin à moi que j'ai mais pas seulement à moi car Prof Jones et Aline sont dans les environs .
Et donc je reprends les recherches , stimulée par Lyra.
Et je trouve cette fabuleuse histoire des catuslogi et des origines des villages de Vieux Rouen sur Bresle et Saint Germain .

Et donc ce matin ,nous sommes partis sur le lieu du drame , en passant par la rive normande de la Bresle .


Sur place , nous avons demandé à un jardinier du mardi , qui nous a indiqué le chemin de Bretizel et là, merveille des merveilles , un moulin abandonné , dans un cadre champëtre .....


et la Voyageuse .