La ciste voyageuse #3

Cachée le 26 décembre 2006 par Barfla
Découverte le 1er janvier 2007 par Mondéka


L'énigme :


En cette période de fêtes, la ciste est partie vers le siècle des Lumières.

Avec l'aide de Rousseau, elle a décidé de se faire une petite folie de trois ans, et qu'importe les premiers grondements de la Révolution !

Repère l'entrée.
A droite, un mur de briques longe la route. Bordé d'arbres, il mène bien vite hors du village. Au pied du XVIème, la ciste t'attend avec quelques noisettes de village.

La solution :


La ciste voyageuse #3 était au château de Saint Gratien

Le château de Saint-Gratien appartint d' abord aux seigneurs du même nom, puis à deux familles échevinales d' Amiens, May (15e s.) et Saint-Delis (16e s.) . Il fut ensuite la possession des Hirzel, protestants suisses. En 1778 Salomon d' Hirzel vendit le domaine à Jean-Baptiste Jourdain de Thieulloy, issu d' une famille amiénoise anoblie en 1735.
En 1786, ce dernier commanda la reconstruction du corps de logis à l' architecte Rou
sseau, ingénieur de la ville d' Amiens. L' ancien édifice du 17e siècle fut partiellement conservé, pour les communs. Le nouveau corps de logis, " folie " de style néo-classique, fut rapidement élevé : les travaux étaient achevés en 1789. La craie provenait de la carrière voisine de Bavelincourt. Les sculptures des façades furent exécutées par le sculpteur François-Joseph Gruau, d' Amiens, sur les dessins de Rousseau. Elles étaient à peu près terminées en 1788, et furent payées 760 livres.
La chapelle fut inaugurée en 1793. Depuis, peu de modification : le parc fut mis à l' an
glaise en 1826, remplaçant un parc à la française dont subsiste une charmille. En 1860, la partie supérieure du pigeonnier fut démolie et reconstruite en briques, et une galerie fut édifiée entre le corps de logis et la cuisine (dans la cour des communs, jusqu' en 1948) .


La folie



Saint Gratien


Le XVIème


Le numéro fétiche gagnant

Mondéka raconte:

Je passais quelques jours chez ma fille dans la région nantaise quand
l'idée m'est venue que sur le chemin du retour, je pouvais peut-être
rechercher une ciste..
Cela s'était relativement bien passé à chacun de mes retours précédents
pour des cistes du Nord ou du Pas de Calais. Pourquoi pas la Somme cette
fois ?
J'avais déjà vu sur le blog que Nysrep62 a consacré à la mobiciste du
Pas de Calais le lien vers la ciste voyageuse. J'ai donc décidé de
demander cette énigme.
Après 10 minutes de recherches et avoir suivi la fausse piste
Jean-Jacques Rousseau (évidemment), je trouvais Saint-Gratien : je
savais qu'on appelait folie certains châteaux, alors j'ai demandé à
Google "Rousseau folie château 1788" et la réponse figurait sur la
première page !
Un coup de Mappy m'a montré que Saint Gratien était au nord d'Amiens et
donc le détour n'allait pas être bien important...
Départ vers 11h de Nantes, arrivée sur place vers 16h45. Le XVIème arbre
et la ciste était à moi !!
J'avais d'abord envisagé de signaler mon passage sans déclarer ma
trouvaille (et en laissant un ticket de Morpion en bonus pour le futur
trouveur).
Mais je n'ai pas pu résister à la tentation de devenir richissime en
grattant le ticket déposé par Barfla (bon, c'est raté ! mais en
accumulant un euro dans le Pas de Calais, un euro dans la Somme...ça
viendra)
Je me retrouvais donc avec une ciste à devoir recacher dans la Somme, le
soir arrivait, je n'avais pas trop étudié de solutions et j'ai choisi la
facilité de la déplacer de 2 arbres. J'avais trouvé bizarre que Barfla
ne choisisse pas le XVIIIème puisqu'il parlait du siècle des lumières,
il est vrai que cet arbre est un peu plus exposé que l'autre, mais je
crois bien que cette "nouvelle" ciste ne va pas rester longtemps en place...

Merci donc aux cisteurs de la Somme pour cette balade qui était une
première pour moi dans ce département. Mme Mondéka et moi avons avons
déjà prévu d'y revenir pour un week-end cistique quand le printemps sera
de retour.

La ciste voyageuse #2

Mise en ligne le 09 décembre 2006 par Nysrep62
Découverte le 22 décembre 2006 par Barfla

L'énigme :

Depuis son séjour à Airaines, on savait notre ciste picarde rêveuse et romantique.
Elle est aussi mystérieuse et érudite.
Son goût pour Umberto et ses origines vont trahir le secret de sa nouvelle retraite.
Pour la trouver, à partir du porche, il faut prendre la direction de Doullens et suivre le long mur jusqu'au parking.

Au bout du mur, à droite et quelques pas plus loin, dans sa base, derrière quelques pierres.

L'Indice du Père Noël :

La solution :

Comme l'avait pressenti Barfla, le goût de cette ciste érudite et mystérieuse pour Umberto menait à Umberto Eco et au " nom de la rose ".

L'indice " brother cadfael " qui est le nom d'une variété de rose confirmait qu'il fallait trouver le nom de cette rose.
Ses origines " picardes " permettaient de trouver ce nom :

" rose de Picardie
"
Cette variété de rose a été crée par les jardins de l'abbaye de Valloires.
La direction Doullens n'était qu'une direction d'orientation afin de se diriger du bon coté à partir du porche.

La ciste voyageuse #2 était donc à l'abbaye de Valloires.



Le porche de l'abbaye de valloires

Le long mur dans la direction de Doullens

Le parking

La cachette

Barfla raconte :

Pérégrinations autour d'une ciste


Première déduction : Umberto, c'est Eco, donc on veut nous guider vers le Nom de la Rose , roman situé dans une abbaye bénédictine et Dieu sait si ce n'est pas ce qui manque en Picardie.
Une première lueur : Corbie ! Je sais, pour bien connaître cette ville (ma sœur Colette y habite ; et je ne plaisante pas, même si cela peut faire sourire qu'elle réside dan
s la ville de sainte Colette…), qu'outre une abbaye bénédictine célèbre, il y a un porche monumental sur la place principale et un long mur de pierre (celui de l'Enclos) sur la route de Doullens.

Pas de doute donc : j'y fonce le lundi 11 décembre dans l'après-midi, je trouv
e le porche, la route de Doullens, le long mur de l'Enclos aux belles pierres, un parking au bout (un peu privé certes) mais rien à droite au bout du mur : à vrai dire, il tourne à gauche. Je parcours quand même à pied plus d'un kilomètre de base de mur, scrutant toutes les caches possibles. RIEN !

Me voici donc revenu au point de départ. Tout reprendre à zéro. Tout en gardant en mémoire la possibilité de Saint-Riquier (autre abbaye bénédictine), je change mon fusil d'épaule et me penche sur les origines d'Umberto : dans l'étymologie du prénom, je m'aperçois qu'il est apparenté à Humbert, Hubert. Un coup d'œil rapide à une carte des environs de Doulle
ns, mais c'est bien sûr, suis-je bête !, Elle se trouve à Humbercourt (le domaine d'Humbert, d'Umberto) !
Pas de doute donc : j'y fonce le mercredi 13 après-midi. Sur place, je m'aperçois que ce village fait partie d'un Circuit des Sources (les voilà les " origines " de l'énigme !), je cherche un porche, celui de l'église fait bien vite l'affaire, je cherche un long mur, je cherche un long mur, je cherche un … et ne trouve RIEN, RIEN DU TOUT ! GRRRR !!!

Après un passage (vain) par acquis de conscience à Humbercamps (mais c'est en 62), je vais me consoler avec la proche ciste de la Marâtre (enfin presque) et je kidnappe son bourdon : lui au moins il ne m'échappera pas. Ensuite, alors que la nuit commence à tomber, je passe par acquis de conscience (mes échecs relèvent du comique de répétition !) à Saint Riquier : un beau mur de pierre sur la route de Doullens ferait bien l'affaire : au bout un petit parking, le mur se poursuit à droite (ah …ah…) mais devient, l'animal, briques ! re-GRRRR !!!!

Le dimanche suivant, comme je dois reconduire mon aîné à Douai, j'en profite au retour pour sillonner à nouveau la région de Doullens, m'étant aperçu (par Internet) qu
'il existe une statuette de Saint Hubert à Frohen-le-Petit : sur place, pas de mur de pierre et il pleut. Pas de GRRRR car la lassitude s'installe un peu.

C'est alors que passe (un peu en avance) le Père Nysrep-Noël : il nous a
pporte dans sa hotte une image pieuse : Brother Cadfael.

Tiens, tiens, encore un religieux bénédictin : la piste des abbayes n'était donc pas à abandonner. Mais un religieux enquêteur (cisteur avant l'heure) et JARDINIER. Voilà le lien qui je n'avais pas saisi !
Abbaye + Jardin : Valloires. D'autant plus que Valloires est une abbaye CISTErcienne ! Une rapide visite sur le site Internet de Valloires et j'y découvre un Jardin de l'Evolution , véritable " jardin des origines ".


Pas de doute donc : j'y fonce le vendredi 22 décembre dans l'après-midi. J'apprécie le superbe site (mais les jardins sont fermés en cette période), bien vite je découvre le portail monumental,


Je longe le mur de pierre à contresens, pas de parking, je reviens sur mes pas, mais oui, un parking, le parking principal. J'observe : oui, le mur tourne à droite :


Sans me presser, (il faut savoir savourer les bons moments), je le longe, tourne à droite, à deux-trois mètres du coin, un jolie niche de pierres à la base, proche d'un bâton, laissé là négligemment, j'y déplace une pierre : mon cœur s'arrête de battre :

OUI, ELLE EST LA, C'EST BIEN ELLE ! TOUTE BELLE DANS SON FOURREAU NOIR !

Je lui saute dessus, pas question qu'elle m'échappe encore, non mais !

Je l'emmène de force dans ma voiture et nous voici de retour à Amiens.

Tranquillement, maintenant, je l'ouvre : le petit carnet est bien là, et le message de Nysrep62 rappelle que c'était bien une énigme pour amateurs de roses : Valloires est connu pour ses roses et puis, le Nom de la Rose et les Roses de Picardie… C'était transparent pour qui ne cherche pas des Bénédictins partout !.
Pour achever la découverte, il ne me reste plus qu'à gratter le morpion, eh bien voilà: Perdant !!!

La ciste voyageuse #1

Mise en ligne le 02 décembre 2006 par Prof jones
Découverte le 04 décembre 2006 par Nysrep62

L'énigme:

la ciste voyageuse est une rêveuse et une romantique...croyez le ou non mais elle croit encore aux histoires de princes et princesses...
c'est donc tout naturellement qu'elle s'est arrétée dans la ville des reines près du centre d'art pour etre précis...
pour la trouver c'est simple, trouve la croix de pierre un rien bancale sur le socle de laquelle une dame semble vouloir saisir la main de dieu.
non loin de là des croix forment un arc de cercle autour d'un arbre à la forme de flamme...au centre la ciste voyageuse s'est retrouvée coincée...

La solution:

La ciste se trouvait au Prieuré d'Airaines:
La ville des reines menait à la ville d'Airaines.
Le centre d'art se trouve dans l'enceinte du prieuré.



L'arbre à la forme de flamme

La croix de pierre un rien bancale


Le morpion était perdant