La ciste voyageuse #2

Mise en ligne le 09 décembre 2006 par Nysrep62
Découverte le 22 décembre 2006 par Barfla

L'énigme :

Depuis son séjour à Airaines, on savait notre ciste picarde rêveuse et romantique.
Elle est aussi mystérieuse et érudite.
Son goût pour Umberto et ses origines vont trahir le secret de sa nouvelle retraite.
Pour la trouver, à partir du porche, il faut prendre la direction de Doullens et suivre le long mur jusqu'au parking.

Au bout du mur, à droite et quelques pas plus loin, dans sa base, derrière quelques pierres.

L'Indice du Père Noël :

La solution :

Comme l'avait pressenti Barfla, le goût de cette ciste érudite et mystérieuse pour Umberto menait à Umberto Eco et au " nom de la rose ".

L'indice " brother cadfael " qui est le nom d'une variété de rose confirmait qu'il fallait trouver le nom de cette rose.
Ses origines " picardes " permettaient de trouver ce nom :

" rose de Picardie
"
Cette variété de rose a été crée par les jardins de l'abbaye de Valloires.
La direction Doullens n'était qu'une direction d'orientation afin de se diriger du bon coté à partir du porche.

La ciste voyageuse #2 était donc à l'abbaye de Valloires.



Le porche de l'abbaye de valloires

Le long mur dans la direction de Doullens

Le parking

La cachette

Barfla raconte :

Pérégrinations autour d'une ciste


Première déduction : Umberto, c'est Eco, donc on veut nous guider vers le Nom de la Rose , roman situé dans une abbaye bénédictine et Dieu sait si ce n'est pas ce qui manque en Picardie.
Une première lueur : Corbie ! Je sais, pour bien connaître cette ville (ma sœur Colette y habite ; et je ne plaisante pas, même si cela peut faire sourire qu'elle réside dan
s la ville de sainte Colette…), qu'outre une abbaye bénédictine célèbre, il y a un porche monumental sur la place principale et un long mur de pierre (celui de l'Enclos) sur la route de Doullens.

Pas de doute donc : j'y fonce le lundi 11 décembre dans l'après-midi, je trouv
e le porche, la route de Doullens, le long mur de l'Enclos aux belles pierres, un parking au bout (un peu privé certes) mais rien à droite au bout du mur : à vrai dire, il tourne à gauche. Je parcours quand même à pied plus d'un kilomètre de base de mur, scrutant toutes les caches possibles. RIEN !

Me voici donc revenu au point de départ. Tout reprendre à zéro. Tout en gardant en mémoire la possibilité de Saint-Riquier (autre abbaye bénédictine), je change mon fusil d'épaule et me penche sur les origines d'Umberto : dans l'étymologie du prénom, je m'aperçois qu'il est apparenté à Humbert, Hubert. Un coup d'œil rapide à une carte des environs de Doulle
ns, mais c'est bien sûr, suis-je bête !, Elle se trouve à Humbercourt (le domaine d'Humbert, d'Umberto) !
Pas de doute donc : j'y fonce le mercredi 13 après-midi. Sur place, je m'aperçois que ce village fait partie d'un Circuit des Sources (les voilà les " origines " de l'énigme !), je cherche un porche, celui de l'église fait bien vite l'affaire, je cherche un long mur, je cherche un long mur, je cherche un … et ne trouve RIEN, RIEN DU TOUT ! GRRRR !!!

Après un passage (vain) par acquis de conscience à Humbercamps (mais c'est en 62), je vais me consoler avec la proche ciste de la Marâtre (enfin presque) et je kidnappe son bourdon : lui au moins il ne m'échappera pas. Ensuite, alors que la nuit commence à tomber, je passe par acquis de conscience (mes échecs relèvent du comique de répétition !) à Saint Riquier : un beau mur de pierre sur la route de Doullens ferait bien l'affaire : au bout un petit parking, le mur se poursuit à droite (ah …ah…) mais devient, l'animal, briques ! re-GRRRR !!!!

Le dimanche suivant, comme je dois reconduire mon aîné à Douai, j'en profite au retour pour sillonner à nouveau la région de Doullens, m'étant aperçu (par Internet) qu
'il existe une statuette de Saint Hubert à Frohen-le-Petit : sur place, pas de mur de pierre et il pleut. Pas de GRRRR car la lassitude s'installe un peu.

C'est alors que passe (un peu en avance) le Père Nysrep-Noël : il nous a
pporte dans sa hotte une image pieuse : Brother Cadfael.

Tiens, tiens, encore un religieux bénédictin : la piste des abbayes n'était donc pas à abandonner. Mais un religieux enquêteur (cisteur avant l'heure) et JARDINIER. Voilà le lien qui je n'avais pas saisi !
Abbaye + Jardin : Valloires. D'autant plus que Valloires est une abbaye CISTErcienne ! Une rapide visite sur le site Internet de Valloires et j'y découvre un Jardin de l'Evolution , véritable " jardin des origines ".


Pas de doute donc : j'y fonce le vendredi 22 décembre dans l'après-midi. J'apprécie le superbe site (mais les jardins sont fermés en cette période), bien vite je découvre le portail monumental,


Je longe le mur de pierre à contresens, pas de parking, je reviens sur mes pas, mais oui, un parking, le parking principal. J'observe : oui, le mur tourne à droite :


Sans me presser, (il faut savoir savourer les bons moments), je le longe, tourne à droite, à deux-trois mètres du coin, un jolie niche de pierres à la base, proche d'un bâton, laissé là négligemment, j'y déplace une pierre : mon cœur s'arrête de battre :

OUI, ELLE EST LA, C'EST BIEN ELLE ! TOUTE BELLE DANS SON FOURREAU NOIR !

Je lui saute dessus, pas question qu'elle m'échappe encore, non mais !

Je l'emmène de force dans ma voiture et nous voici de retour à Amiens.

Tranquillement, maintenant, je l'ouvre : le petit carnet est bien là, et le message de Nysrep62 rappelle que c'était bien une énigme pour amateurs de roses : Valloires est connu pour ses roses et puis, le Nom de la Rose et les Roses de Picardie… C'était transparent pour qui ne cherche pas des Bénédictins partout !.
Pour achever la découverte, il ne me reste plus qu'à gratter le morpion, eh bien voilà: Perdant !!!

1 commentaire:

nysrep62 a dit…

Bravo Barfla pour ta perspicacité et ta grande pérsévérance.