La ciste voyageuse #12

Cachée le 24 mai 2007 par Nysrep62
Découverte le 10 juin 2007 par Lyra.

L'énigme:


La ciste voyageuse a quitté la dernière demeure de Jules Roy.
A se déplacer ainsi à tout bout de champ, elle ne maitrise plus "la situation".
Arrivée là où elle croyait pouvoir visiter les fours et le château,
elle n'a trouvé que la chapelle ...
Elle décide alors de s'y reposer près d'un petit en vous attendant

Elle a laissé une photo de sa cache:


Les indices:



La solution de Nysrep62:

La Ciste voyageuse était à la chapelle de Cumont:



"Elle ne maitrise plus la situation":
Elle ne sait plus où elle se situe, où elle est....

"Elle croyait pouvoir visiter les fours et le château"
Elle se croit à Cumont dans le Tarn et Garonne et s' apprête à y visiter le château des fours...



Mais elle est à Cumont dans la Somme où elle ne trouve que la chapelle!!!

L'indice n°2 permettait de trouver Cumont:
"La voie du petit t'indiquera la bonne direction mais pas le bon sens"
Il s'agissait de la rue du "petit rapporteur" qui se trouve à Montcul,
soit dans le bon sens = Cumont



Ensuite elle se cache "près d'un petit" : à coté de la tombe de la "Famille Petit".


Le récit de Lyra.:

Ce sera plutôt le récit de mes fausses pistes, puisque Nysrep62 a déjà apporté toutes les explications.

Au départ, je me suis penchée sur « situation » et me suis dit qu’il devait y avoir un jeu de mots du style : Si tu as sion.
J’ai donc recherché les villages en sion, sans succès, puis les chapelles contenant ce vocable, les N .-D. de la Compassion et autres.
Quelques-unes sont apparues mais elles ne collaient pas vraiment avec le reste de l’énigme.

J’ai cherché ensuite les villages de la Somme où avaient existé des fours et des châteaux, mais là aussi quête vaine. J’ai d’ailleurs vu sur le Forum que Barfla avait suivi la même piste, avec autant de succès !

L’indice n°1 ne m’a guère aidé :
ce château ne me disait vraiment rien, je ne l’avais jamais rencontré, même dans une vie antérieure.

L’indice n°2 m’a induite en erreur :
j’ai cru que le petit rapporteur indiquait la zone de la Somme où chercher : le plus petit des deux était orienté vers le nord-est ;
comme il fallait prendre en sens inverse, j’ai pensé que cet indice dirigeait donc les recherches vers le sud-ouest : le Vimeu et environs. J’ai repris ma carte et ma quête mais là aussi rien !

Heureusement, lors du repas des cisteurs du Nord Pas-de-Calais, repas très sympathique à Salperwick le 9 juin, un petit coup de pouce me fut donné :
trouver le village du Petit Rapporteur (l’émission de télé)
et «débrouille-toi avec ça ! »

De retour à Amiens, j’ai assez rapidement trouvé Montcuq, d’où dans l’autre sens Cumont (ce qui correspond à plusieurs lieux de la Somme).
Une petite vérification sur Internet :
Eh oui, il y a à Cumont dans le Tarn-et-Garonne un Château des Fours et l’image que je découvre alors est celle de l’indice n°1 ! La piste est bonne !
Ensuite, ce fut rapide : trouver les Cumont de la Somme. Il y en a deux :
la Ferme de Cumont à Coulonvillers (mais pas de chapelle en ce lieu)
et le hameau de Cumonville (à Gueschart) où existe une chapelle de Cumont !
Il ne restait plus qu’à s’y rendre.

Dès le lendemain du repas, j’attelai ma carriole et partis à Gueschart.
Je m’égarai dans un chemin de terre, poursuivie par un quad…
Après avoir tournicoté un peu dans le hameau, je trouvai enfin une bonne petite âme pour m’indiquer le chemin de la chapelle.
Elle est très discrète : de loin, on la prend pour une maison quelconque, protégée par une haie épaisse.
Ce n’est qu’en passant devant la grille que j’aperçus quelques tombes et fus sûre d’être arrivée !
Aussitôt, une grande impression de quiétude :
cet adorable petit cimetière, parfaitement bien entretenu, donnerait presque envie de s’y installer…



Mais je n’étais pas là pour préparer mes obsèques, une ciste m’attendait.
Après un tour de la chapelle, je trouvai la tombe de la famille Petit-Deboval




et sous quelques pierres, l’objet tant convoité !


ET MIRACLE : LE MORPION ETAIT GAGNANT !





Je dois avouer que l’énigme m’a donné bien du fil à retordre,

à moi la tricoteuse.


Mais c’est vrai, quand on a la solution,

tout est absolument évident et logique !


Merci à toi, ô grand Nysrep62, pour cette promenade dominicale !

La ciste voyageuse #11

Cachée le 07 mai 2007 par Barfla
Découverte le 22 mai 2007 par Nysrep62

L'énigme:

Nous n'irons plus au bois, l'amoureux des mots s'est endormi sous son livre.
Naguère on pouvait encore voir une Airelle sur ce livre et lire ces vers:

Ave Picardia ! Salut, plaine féconde
Où croît un colza d’or parmi l’azur du lin,
Où les seigles puissants courbent leur tête blonde
Au vent qui fait tourner l’aile du vieux moulin.

Pour ne pas déranger celui qui dort à jamais, la voyageuse s'est blottie en face, sous un coin, au bord de l'abîme.

Elle a laissé une photo de sa retraite:


L'indice:



La solution de Barfla:

J’avais lu il y a quelques mois je ne sais plus où (peut-être dans une page du Courrier Picard consacrée à Crécy-en-Ponthieu) qu’une des curiosités de cette petite ville était la tombe en forme de livre de l’écrivain Jules Roy.

Cela m’a intéressé car je connaissais (de nom) Jules Roy pour avoir écrit Les chevaux du soleil et je m’étais dit que ce serait intéressant d’aller voir cette tombe et peut-être un jour d’y déposer une ciste.

Mon « peut-être un jour » s’est singulièrement rapproché quand la ciste voyageuse m’a fait signe à Vîsmes-au-mont.
Ne disposant que de peu de temps, j’ai profité de ma sortie à Vîsmes pour faire un saut à Crécy, découvrir la tombe et trouver une cachette pour la voyageuse.

Il ne me restait ensuite qu’à concevoir une petite énigme après quelques recherches sur Internet (en fait seul le site du Collège de Crécy en parle)


et à la Bibliothèque Municipale d’Amiens qui possède un exemplaire de Nous n’irons plus au bois et de Cécile Airelle.
C’est d’ailleurs au cours de ces recherches que je me suis rendu compte de mon erreur : Jules Roy le picard n’est pas Jules Roy l’auteur des Chevaux du soleil .

Ce sont deux écrivains différents, d’ailleurs notre littéraire pharmacien avait pris comme nom de plume Jules Mayor, c’est sous ce nom que certaines de ses œuvres sont encore publiées.

Est-ce avouable ? En déposant la ciste voyageuse à Crécy, j’avais comme l’intention de mettre les Helios80 dans le coup…
Raté : ils doivent être trop occupés en ce moment,
et puis Zorro-Nysrep62 est revenu de vacances !

Le récit de Nysrep62:

L'énigme et la photo indiquait assez clairement qu'il fallait trouver la tombe d'un écrivain....
Mais où et qui ???

1ère recherche:

"Nous n'irons plus au bois". Cela devait être une oeuvre ou un texte de l'écrivain.
je trouvais une chanson du XVIIIème siècle et un roman de Mary Higgins Clark... et aucun rapport avec la Picardie.

2ème recherche:

"Au bord de l'abîme". Le cimetière doit se trouver en hauteur, au bord d'une falaise par exemple.
Après avoir cherché de Saint Valery à Cayeux en passant pas Ault, j'abandonne.

3ème et dernière recherche:


L'indice avec un caducée de pharmacien m'apporte la délivrance:

Très rapidement je trouve sur le site du collège Jules Roy:

"Le Collège de Crécy en Ponthieu fût baptisé du nom de l'écrivain picard Jules Roy dit Jules Mayor en1987.
Il est né en 1877 d'un père instituteur, il s’installe à Saint Riquier en temps que pharmacien.
Attiré par l’écriture, il se tourne d’abord vers la poésie où il obtiendra l’un des deux premiers prix des Poètes de clochers accordés au département de la somme.
Enchaînant contes et petites pièces de théâtre, c’est le roman qui lui apporte succès avec Cécile Airelle, pharmacienne publié en 1934.

L’année suivante , il est couronné par l’Académie Française pour Nous n’irons plus au bois.
Officier des Palmes Académiques, membre de l’Académie d’Amiens, son œuvre révèle un auteur local sensible et cultivé dont les textes traduisent un humour teinté de mélancolie.
Il décéda en 1966 à l’âge de 89 ans et repose dans notre petite ville de Crécy en Ponthieu."

Bingo!!! Tout y est, même l'Airelle...

Un petit saut au cimetière de Crécy en Ponthieu où je trouve rapidement la tombe en forme de livre,


Avec le texte à demi effacé:


Il ne reste plus qu'à recueillir la ciste voyageuse qui patientait au bord d'un abîme peu engageant::

Pour couronner le tout, le numéro fétiche est gagnant...


Merci Barfla pour cette belle énigme littéraire.

La ciste voyageuse #10

Cachée le 01 mai 2007 par Remyfq
Découverte le 06 mai 2007 par Barfla

L'énigme:

"Il y a 2 ouvrages de même type sur 6 hectares. Parfois disparus, la toponymie en garde de nombreuse traces, noms de villes ou villages.

L'aire de diffusion concerne essentiellement les territoires du nord-ouest de l'europe, en France, la Normandie, Pays de Loire, Ile de France et Picardie.
Le nom est du genre féminin et il y a toujours une basse-cour.
Une vieille bâtie aux X ème et XI ème siècles, une neuve début XII siècle, bâtie par Robert de Belleme.

Les hommes en armes de l'Oise et de la Normandie s'y regroupèrent pour rejoindre Guillaume le Conquérant au printemps 1066.

Beaucoup de Picards y sont ensevelis.
En effet sous les ordres du Sire de Boubers ils tentèrent d'arrêter le 22 août 1346 Edouard III et les anglais qui marchaient vers Crécy en Ponthieu (bataille de Crécy 26 août 1346)" .


La solution de Barfla:

Au début, comme toujours, perplexité.

Donc, comme tout le monde, quelques coups de moulinette gogole.

Un premier coup de sonde sur Bob de Belleme, mais sans résultat notable.

Un deuxième sur le Sire de Boubers et là, une notice sur la seigneurie de Vismes-au-Mont et ses deux mottes !

Le tour était joué. Il n’y avait plus qu’à vérifier sur une carte : oui, la motte féodale était indiquée, même le calvaire.

Dimanche après-midi, alors que la France entière palpitait en attente d’un certain résultat, nous nous sommes rendus à la motte :

Face à cette motte, un chemin descend vers la vallée et bien vite, le calvaire :
et un arbre au creux accueillant , y plonger sans crainte la main,
retrouver la désormais bien connue voyageuse et la kidnapper dans ma voiture, ce fut l’affaire d’une minute.

Puis l’ouvrir, découvrir le morpion, le gratter…

Pas de chance !

La promenade était bien agréable et le site digne d’intérêt ; je me demande d’ailleurs si des fouilles ont déjà effectuées… Ou peut-être craint-on de troubler le repos des gentilshommes picards…

La ciste voyageuse #9

Cachée le 21 avril 2007 par ProfJones
Découverte le 28 avril 2007 par Remyfq

L'énigme:

Notre ciste voyageuse est partie en vacances...d'ou sa longue absence...

mais voici ce qu'elle a pu lire lors de l'une de ses escapades:

Oeuvre de madame Marie Josephe Cotelle Clère, sculpteur, ce calvaire, datant de 1956 fut érigé près de l'abri saint Martin, rue Jules Maupin sur le même socle qui servit de piedestal à Notre Dame de la falaise descendu sur ordre de l'occupant en 1942.


Derrière le double poteau près de l'escalier, c'est ici que la ciste s'est arrétée...

Elle a laissé une photo:



La solution de Remyfq:

Originaire du Tréport, "falaises" m'a immédiatement fait penser à cette ville, mais elle est en Seine-Maritime.

Il n'y avait qu'un pas pour se tourner vers Mers les bains.

Les falaises peu nombreuses en Somme et s'étendent de MERS à Ault sur environ 5 Kms, ce qui limitait les recherches.

La photo du spot a été déterminante, j'ai reconnu le style romano byzantin de l'église St Martin de Mers.

Je n'ai pas grand mérite, j'ai attendu une semaine avant de me déplacer.
Prof jones (à qui j'avais donné la solution par MP) m'a décidé.

La cache
Le spot et la vue sur le Tréport

Le banco qui n'a pas banqué illico...